_maximebrochier.com est le site vitrine d’un photographe et pilote de drone professionnel. Son site web était en refonte, et il aurait aimé ajouter un nouveau contenu. Son objectif étant de favoriser un contact commercial, pour se vendre plus facilement auprès de ses futurs clients, qui arriveraient sur son site. Ce qui suppose être bien placé dans Google. C’est pourquoi il recherchait quelqu'un maîtrisant le référencement naturel.
Après un échange de mails suivi d’un appel téléphonique, il me confie la mission.
J’ai beaucoup hésité avant d’accepter. Je sais par expérience que les photographes veulent mettre en avant l’image, au détriment du texte dont le rôle secondaire serait encore trop fort. Il se trouve qu’ajouter du contenu à des fins de marketing Internet, d’acquisition de leads et de gagner des positions dans Google sur certains mots clés, demande une présence rédactionnelle importante et régulière. Ce qui va généralement à l’opposé de l’ADN des photographes, pour lesquels l’image est TOUT. Pour une stratégie éditoriale voulant ranker sur des spécialités comme « photographe de chantiers », une longueur de plusieurs centaines de mots est nécessaire, avec des mots clés et des optimisations, des mises en avant visibles pour le lecteur, etc. Autrement dit, créer une présence visuelle qui viendrait à l'encontre de l'image.
Mon doute était fondé ; la mission a été définie sur une rédaction de 6 catégories, à hauteur de 100 mots chacune seulement.
Ces 6 textes de 100 mots à écrire, avaient pour but d'accompagner les spécialités liées à ses métiers. Cette longueur ne permet pas de ranker convenablement dans les pages de résultats de Google. En ce qui concerne les mots clés, 1 principal et éventuellement 1 secondaire est le maximum acceptable pour garder une fluidité de lecture dans un tout petit texte. Mais il attendait un rédacteur classique, pas du SEO, pas d’optimisation, etc. Le travail ne lui a fatalement pas convenu sur ce point. Par ailleurs, mon expérience de pilotage de drone qui était réelle, était en contradiction avec sa propre pratique (qui n'avait pas été spécifiée). N'ayant pas pu nous entendre sur ce point non plus, nous ne sommes pas allés plus loin dans l’exercice.
La mission est restée intéressante pour ma part, dans la mesure où il a fallu effectuer une veille concurrentielle pour voir ce que faisait d’autres photographes sur les mêmes spécialités, comprendre ce qu’ils mettaient en avant et à quelles fins, etc. La partie analyse a été très présente, ce que j’aime beaucoup avant de rédiger à des fins de référencement naturel. Je suis très heureux néanmoins du travail livré, et sur l’ensemble de ma carrière de rédacteur, c’est la première fois qu’une mission ne va pas plus loin que 600 mots.
Je lui souhaite toutefois les plus grands succès, puisque ce petit accroc n'est manifestement pas un obstacle pour les porteurs de projets à la recherche d'un rédacteur web expérimenté.