Face à ce constat, ils ont décidé de procéder à une refonte de leur site Internet, qu’ils ont confiée à une agence web qui a fait un travail très propre quant à la programmation. Mais cette nouvelle version du site n’est pas en ligne, en raison d’un litige avec le webmaster qui demanderait davantage d’argent pour poursuivre les développements. Si j’ai bien compris, les clients auraient pourtant tout versé, mais l’investissement aurait été réparti dans différentes missions, nottament pour les réseaux sociaux sans leur accord, mais ils n’ont plus de trésorerie pour continuer le projet.
Le version en ligne correspond donc au site qu’ils considèrent comme responsable de la baisse de chiffres d’affaires.
Lors de cet entretien téléphonique, il est apparu 2 ans de netlinking avec +40 000 € payés à diverses agences spécialisées dans le référencement. Le problème est qu’après ces 24 mois et cet investissement, le site n’est pas du tout présent sur l’ensemble des mots clés principaux et secondaires. La gestion du projet hasardeuse a mené à la situation présente, à savoir comment faire pour réaliser plus de chiffres d’affaires ?
A mon sens, on ne peut pas tout ramener à toujours plus de trafic… C’était le réflexe de l’un des associés. Personnellement je pense que le site bénéficiant aujourd’hui de 900 visiteurs uniques / jour, ce pourrait être exploité. Je ne vais pas exposer le chiffre d’affaires pour garder la confidence, mais il ne représente pas un SMIG. Avec 27 000 visites uniques par mois, il y a de quoi générer des gains corrects : il faut optimiser le site pour favoriser les conversions, faire en sorte que la maximum de visiteurs prennent un abonnement. Et pas chercher plus visites, ce serait du gâchis.
D’autant que les rapports qui m’ont été soumis montrent clairement l’essoufflement du pourcentage d’acquisition de nouveaux visiteurs face à de nouveaux liens entrants. En 2017,le netlinking a créé des visites avec une progression importante puisque le site partait de rien. Les chiffres montrent qu’à chaque nouvelle campagne le pourcentage est de plus en plus réduit, pour arriver en 2019 à un taux insignifiant. Ce ne peut par conséquent pas être la solution.
Il faut réaliser des audits pour savoir où les utilisateurs cliquent et ce qu’ils boudent, avec des cartes de chaleur. Il faut travailler les tunnels de conversion, créer des univers spécifiques, etc. J’ai donc apporté des recommandations pour montrer ce qu’il fallait faire, et surtout tenter de convaincre que 27 000 visites représentent vraiment un gain potentiel intéressant avec un bonne conception de site Internet, en termes d’expérience utilisateur et de tunnels de conversions. Sachant que l’expérience utilisateur se conçoit avant de visionner un film… Sur ce point, le développeur a été absent. J’ai même trouvé que le refonte du site était moins bien que la version en ligne.
Il est évident que les modifications doivent être mises en place avant la fin de la refonte ! Parce qu’il faudra payer une nouvelle fois le webmaster pour apporter de nouvelles corrections. Vu que le nouveau site n’est pas terminé, autant que les éventuels prochains investissements soient utiles.