Un confrère traffic manager vient de terminer une étude remarquable sur les positions des mots clés d’un site Internet dans les SERPs. Il s’est inspiré des données de SimilarWeb, une société basée à Londres dont l’expertise est l’analyse de ce type de données. Il apparaît que 65% des recherches sur Google (PC et Smartphone confondues) se concluent sans aucun clic sur un lien de résultat. L’année dernière, une autre société du nom de Jumpshot (elle a déposé le bilan depuis) avait réussi à montrer qu’environ 50% de toutes les recherches dans les pages de résultats se terminaient également sans un clic. Voici ce qu'il faut retenir, pour que vous puissiez être certain(e) de trouver le bon freelance : il vous suffit de comparer les approches avec les conclusions de l'étude.
L’origine du problème est en amont, car même les sites en première gade de Google peuvent ne pas obtenir tous les clics désirés ! Les raisons à ce taux de perte pour votre flux de trafic sont au nombre de 3 :
Le dernier point de la liste ci-dessus mérite un aparté. Quelle que soit la raison, tout expert peut aisément conclure que le trafic vers un site Internet ne s’acquiert plus avec des mots clés courts. De concurrentiels à très concurrentiels, ces mots clés sont souvent les objectifs des trafic managers salariés de Grands Groupes. Ils sont aujourd’hui obligés de revoir leur méthode pour convaincre un internaute de venir sur leurs plateformes Web. Un utilisateur recherche quelque chose pour un objectif. C'est ce qu'une requête doit porter dans son message, avec un verbe, un complément et une préposition.
La préposition est ignorée dans de multiples situations, mais elle donne le sens de l'intention et l'internaute la frappe souvent sur son clavier. Il est préférable de mieux cibler vos visiteurs que de vouloir systématiquement du volume.
Je soutiens depuis 5 ans qu’il faut une autre stratégie, et cette fois le monde du référencement a des chiffres qui en atteste la nécessité. Si vous êtes lecteur(trice) assidu(e) de ce blog, vous savez maintenant que vous ne pouvez pas travailler votre visibilité sur Smartphone comme un spécialiste le ferait sur PC. L'étude de mon confrère trafic manager creuse même l’écart, puisque les recherches sur Smartphones seules n’aboutissent à un clic vers un site Internet que dans 33% des cas. Un freelance sérieux peut potentiellement vous faire gagner les 2/3 de trafic manquant. 100% est peut-être une utopie, mais la réalité semble vous arrêter à 1/3 du potentiel aujourd’hui. La marge de progression est réelle, encore faut-il aborder la mission convenablement.
L’audit de la situation montre que plus un site Internet souhaite une visibilité locale, moins il aura de visites d’internautes. Il existe évidemment davantage d’appels téléphoniques ou de déplacements du consommateur sur place. Mais le comportement de ces utilisateurs n’a plus rien à voir avec un besoin d’interaction en ligne. C’est le cas pour un magasin, un garage, un restaurant, etc. Le flux de visiteurs sur votre outil digital n’est donc pas le bon indicateur de performance à suivre.
La plupart des porteurs de projets voulant plus de flux de visiteurs sur leur site, s’arrête au prix d’un devis et aux prestataires osant apporter une solution immédiate, en 1 ou 2 échanges de mails maximum. Ne commettez pas cette erreur de comportement, recherchez un consultant indépendant pouvant d’abord apporter le fruit de sa réflexion : toutes les recherches et les mots clés identifiés justifient-ils un clic ? Vous pourriez payer 150 € /mois pour une prestation, mais des requêtes ne générant jamais de trafic sur votre site confèrent au bout du compte une valeur exorbitante à ce prix. Surtout que votre trésorerie n’est pas sans doute pas extensible pour beaucoup d’autres essais ratés. Mon précieux conseil est de regarder ailleurs que le coût du prestataire.
Le fait qu’un internaute reformule une recherche en affinant davantage son besoin, donc en utilisant plus de mots, est reconnu par Google qui exprime ceci : « cela arrive si souvent ». Dommage que cette fréquence ne soit pas chiffrée ! Quoi qu’il en soit, tous les traffic managers savent maintenant quelle stratégie ne doit pas être déployée. A bon entendeur…
Un utilisateur recherche du concret, une information vraiment utile, voire des faits, des résultats et des conseils ou des explications. Mais pas du bla bla générique pour faire du volume rédactionnel. Je peux dire aujourd’hui que la recherche locale représente en valeur absolue 12% des requêtes sur le Web (le ratio est de 120 millions pour 1 milliards). Donc 88% des internautes recherchent autre chose.
Les pages de votre site doivent par conséquent répondre à cette autre chose. Un travail sur l’intention est évidemment nécessaire. Ce qui suppose un temps d’audit et d’analyse, puis de définition d’une stratégie sur mesure. Cette prestation représente au bas mots 5 jours de travail préalables. Votre rédacteur web fait-il cet effort initial ? Quid de votre spécialiste SEO ? La qualité passe par le respect d’un certain nombre d’étapes avant de se lancer dans d'une solution. Il est important de prendre conscience de cela.
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