Lorsque vous optimisez un site pour le web sémantique, vous réalisez deux tâches différentes et complémentaires qui peuvent être très utiles. Sauf si vous oubliez pour qui vous les réaliser. certains porteurs de projets et prestataires oublient que l’objectif n’est pas le référencement, ceci n’est qu’une étape pour atteindre le but ultime qui est d’avoir des visiteurs fidélisés. Si toute l’énergie est mise dans la visibilité des moteurs de recherches et que vous oubliez le lecteur, c’est la rentabilité de votre activité que vous mettez en gage. Pour un site d’annonces par exemple, le but n’est pas qu’il le trouve, mais qu’ils en publient ou que les annonceurs soient contactés.
Dans les appels d’offres auxquels l’agence BreizhMasters a accès, trop souvent les descriptifs parlent d’optimiser le code, et quand il s’agit des fiches produits d’une boutique en ligne, nous voyons un discours en rapport avec les balises, parfois la navigation, mais jamais il est question de la qualité de la fiche en tant qu’information. Combien de sites e-commerce ont des descriptions longues de leurs produits ne faisant pas plus de 5 lignes ou 80 mots ; comment voulez-vous convaincre un acheteur avec cela ? Aussi, optimiser son site ne sert à rien si vous oubliez votre public, puisque ça ne rapportera rien à personne.
Notre expert a eu l’occasion de visionner une conférence en ligne il y a quelques semaines, et le sujet était l’utilisation d’un logiciel qui analyse les messages sur vos pages ainsi que les mots utilisés sur vos pages d’accueil et vos publicités et qui propose des termes sémantiquement proches à inclure dans ces espaces web. Les mots public ou client, lecteur ou information n’ont pas été mentionnés une seule fois. C’est un sérieux oubli, d’autant que les questions étaient posées par des webmasters qui répliquent ensuite ces apprentissages pour leurs clients. S’ils font ce qui leur est demandé, selon nous, ce n’est qu’une partie du travail qui est mise en œuvre.
Je ne pense pas que l’on puisse rédiger une page d’accueil ou une publicité, ou même envisager d’apporter quelque chose à quelqu’un sans prendre le temps de penser à qui l’on souhaite apporter ses services ou produits. Et le fait de juste s’intéresser aux mots clés que ce public taperait dans Google n’est pas satisfaisant, il faut également penser à l’information qu’il souhaite obtenir, et comment nous devons leur restituer, voire comment créer une offre différente ou spécifique.
Connaître des termes thématiquement liés aux mots clés inclus dans votre contenu éditorial peut aider un moteur de recherches à trouver vos pages et en faciliter sa compréhension, mais il ne peut pas aimer un produit et ni partager une page avec d’autres sur les réseaux sociaux. Un moteur de recherche ne peut pas devenir l’ambassadeur de vos produits ou services. Ce sont vos lecteurs qui le peuvent, et si votre site n’en tient pas compte, il manque un élément à votre stratégie de communication. Car avant même de chercher un référenceur, il faut penser à votre communication interne au site.
Il est peu probable qu’un moteur de recherche rie à une blague, ou que le logiciel d’analyse sémantique sourie à un trait d’humour par exemple. De même, ils ne vont être sensibles à aucun argument commercial. Un logiciel d’analyse sémantique peut être très efficace pour décrire les mots clés et expressions qui devraient idéalement être présents sur une page dans un secteur déterminé, mais c’est tout.
Comment convaincre les visiteurs de votre site marchand d’acheter chez vous, ou les célibataires de votre site de rencontres de payer un abonnement chez vous ? Si votre public et les problèmes qu’il peut rencontrer, ou ses attentes, ne sont pas pris en compte, vous n’y arriverez pas, même en première page dans les SERPs.
Une bonne société de référencement doit prendre en compte à la fois les recherches web qui se concentrent sur du contenu spécifique, et les recherches basées sur la sémantique. Ne pas créer d’information sur vos pages web, tout en connaissant le public à lesquelles elles s’adressent est une erreur. Mais attention, il ne faut pas tomber dans le piège de créer des rédactionnels remplis de mots-clés, par pitié ! Là encore il fait de la finesse :
1. Excellent contenu (très pertinent)
2. Engagement envers les utilisateurs
3. Pages agréables et PAS étouffées par la publicité
Abordons maintenant un détail qui a son importance, et prenons un exemple. Supposons que vous gérez un site affilié à un assureur. Une bannière redirigeant vers l’assureur est probablement présente sur votre page, mais est-ce que figurent également le numéro de téléphone, les adresses e-mail et postale de cet assureur ? Vous devez fournir aux internautes toutes les informations dont ils pourraient avoir besoin afin qu’ils ne retournent pas sur Google !
Nous avons également entendu qu’il existe toutefois un casse-tête qui nuit à la quête d’intelligence artificielle d’un moteur de recherches... Pour attirer des internautes, le rédacteur veut souvent créer des digressions telles que des comparaisons, des métaphores ou d’autres images mentales non conceptuelles. Que fait un robot de référencement de ces écarts et de son désir chirurgical d’un monde bien rangé et numériquement compréhensible ? Nous répondons que le brevet de Panda 4 étant basé sur l’indexation d’expressions, il est capable d’identifier des expressions significatives, ainsi que de certaines expressions qui n’ont pas de sens dans un contexte spécifique telles que les comparaisons ou les métaphores. Un tel contenu ne diminue pas la compréhension du moteur de recherches.
Maintenant, optimiser un site est bien pour les robots, et je reviens au sujet de l’article du blog : n’oubliez pas les visiteurs… Avant toute chose, qu’il ait accès à l’information sans problème, et qu’elle soit pertinente, unique, à tel point que l’on devrait idéalement avoir envie de mettre chaque page dans les favoris ;)