Deux raisons immédiates à ce qu'évoque le titre : c’est mieux pour votre activité, et c’est ce que vous suggère Google. Quoi d 'autre ?
Quand j’interviens dans des grandes sociétés pour auditer leurs sites Internet, dans le but d’apporter des solutions à chaque traffic manager en poste, les discours sont beaucoup plus favorables au volume de visiteurs qu’à la qualification. Mais ils rencontrent des problématiques de conversions.
Il faut rappeler qu’un entrepreneur indépendant et un Grand Compte facturent non pas à cause du volume, mais en raison du ciblage des utilisateurs. J'ai rencontré des spécialistes ne voulant pas démordre qu'un volume de trafic organique supérieur apportait de toute façon un taux de conversions supérieur. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de perdre au minimum 60% de son trafic... C'est du gâchis, avec du temps perdu pour l'acquérir pour rien, et des coûts inutiles.
Les responsables marketing ont peur de voir des positions de mots clés baisser, et encore plus de constater une baisse de la fréquentation de leur site Internet, même provisoire. Ce sont bien sûr des indicateurs de performances, mais ils peuvent être élevés et ne pas vous apporter de leads. L'objectif est d'obtenir plus de conversions avec moins de visiteurs (alors imaginez quand vous aurez reconquis l'ensemble de vos flux !). Le conseil est donc bien d'optimiser le flux entrant, en termes de qualité. Il faut être le plus précis possible.
Ce qu’il faut, c’est un trafic qui concorde avec ce que vous attendez, et pas seulement avec ce que vous proposez. A titre d’illustration, je fais du traffic management pour des clients, et je ne suis pas intéressé par des internautes sans budget en recherche d’un growth hacker, mais bien de visiteurs susceptibles d’être sensibles à mon offre globale. : contenu, prix et conditions. Forcément, il faut affiner les mots clés, faire coïncider la stratégie webmarketing avec cet objectif, trouver les bons KPIs représentatifs de cette ambition, etc.
Pour la réussite de votre activité digitale, je vous invite à rechercher un meilleur ciblage de vos visiteurs plutôt que de rechercher du volume. L’inverse rassure peut-être le Direction, mais ça n’alimente pas davantage les caisses. Aussi, un traffic manager doit être capable d’accompagner ce changement.
Vu que le contenu textuel et la structure du site Internet sont des éléments majeurs pour mieux cibler vos visiteurs, il faut chercher à les articuler à la fois sur le plan du SEO et de l’UX. D’ailleurs, l’expérience utilisateur (UX) est devenu un critère de référencement naturel. Le mariage des 2 orientations optimisations + expérience utilisateur se nomme le SXO.
Bien que concevoir une nouvelle organisation de la structure du site ne demande pas systématiquement une refonte globale, la tendance reste forte.
J’utilise beaucoup une structure en silos sémantique quand il s’agit de qualifier le trafic d’un site Internet. Même avec un budget serré mais suffisant (il n’y a pas de magie…), il est possible de concevoir une nouvelle architecture pertinente, sans l’intervention d’un webmaster pour procéder à la refonde du code. Idem pour le graphisme qu’il est possible de laisser en l’état. Ce qui permet d’optimiser votre investissement, en le focalisant uniquement sur la qualité du flux de visites, donc sur une expertise et des techniques sur mesure.
Principalement pour un traffic manager junior, le réflexe est de passer à l’action de suite. Les jeunes sont fougueux ;-) Il faut d’abord concevoir une stratégie portant sur des buts tangibles de l’entreprise. Autrement dit, pourquoi voulez-vous plus de visites ? Les objectifs peuvent être aussi nombreux qu’il existe de projets, la réponse est donc essentielle pour bâtir une stratégie autour d’elle.
La mise ne œuvre ne vient qu’en seconde étape.
Bien sûr le SXO n'est pas une nouveauté, c'est du SEO + UX. En revanche, le rapport à l'intention de l'utilisateur est officiellement nouveau depuis que c'est dans les directives de Google (publiées en novembre 2021). La conséquence est de devoir publier beaucoup de rédactionnels optimisés. A al fois sur le plan SEO, mais aussi UX. Car l'intention de l'internaute se rapporte finalement à son expérience.
Un autre réflexe est de se focaliser immédiatement sur le plus simple: les croyances. L’une d’elles est qu’il est inutile de référencer un site sur des mots clés à faible trafic. Et il y en a de multiples encore, à la vie coriace. Une autre bien établie est que vous rankez mieux avec des mots clés dans les Titres.
Google s’est déjà exprimé sur l’aspect technique du SEO, et invite tout traffic manager à mettre l’accent sur l’expérience utilisateur pour donner du sens à la promesse faite aux internautes sur les SERPs. Après avoir corrigé les facteurs bloquants, cela va de soi.
Les balises de Titre – Title et Hn – sont importantes pour le SEO, c’est clair. Elles aident les utilisateurs à comprendre le contenu d’une page (une première goutte d’eau dans l’océan de l’UX), ainsi qu’à GoogleBot. Le conseil est toutefois de qualifier le flux de visiteurs avec d’autres facteurs. Et surtout inclure davantage la notion d’UX dans toutes les stratégies.
Tout ceci a été résumé en un Tweet de John Mueller de chez Google au mois d’août 2020 : « c’est utile pour comprendre le contexte du contenu (texte et images), mais c’est de la poudre de perlimpinpin pour améliorer le classement de votre site. Pensez à des utilisateurs plus pertinents plutôt qu'à simplement plus d'utilisateurs. De meilleures conversions grâce à un meilleur ciblage ». Je rappelle que cette poudre représente un remède prétendument miraculeux mais totalement inefficace. Considérons maintenant que l’annonce est officielle.
En voici la capture d’écran :
Puisque le contenu rédactionnel est primordial pour cibler vos visiteurs, je vous conseille de rechercher un rédacteur freelance de haute facture (je ne parle pas de prix ici).Des entrepreneurs veulent absolument réduire au maximum le coût de cette ligne, et ils remplacent la rédaction humaine par des systèmes générant automatiquement des textes, qui traduise à la volée, etc.
Je vous conseille d'éviter ce GPT-3 qui est un modèle de langage autorégressif. Ces logiciels utilisent l'Intelligence Artificielle pour produire du texte ou traduire un càntenu, d'ans l'idée de créer un contenu que Google pourrait vouloir consommer.
Très concrètement la réponse de Google est NON. Google ne veut pas le consommer ! Et de compléter son avis par un petit rappel que je résume ainsi : depuis 2010 l'utilisation de la traduction automatique peut s'interpréter comme du spam.
Pascal Birchler est un ingénieur de programmes de développement chez Google. Il est intervenu sur une discussion de savoir si le plan d'un site pouvait participer à l'Expérience Utilisateur. Il a répondu que les sitemaps XML n'ont aucun impact sur l'UX.
Une autre personne de Google est intervenu dans le tchat, Gary Illyes de Google également, et a rappelé que des utilisateurs devant consulter un sitemap renvient un mauvais signe au webmaster. A savoir que le site est mal conçu. En ce cas, comment l'expérience utilisateur pourrait être favorable ?
Voici la capture d'écran de l'intervention de cet expert :
John Mueller que vous connaissez bien maintenant, si vous lisez assidûment mes articles, a déclaré qu'un site Internet disposant de liens entrants chez un confrère bénéficiant d'une autorité de domaine élevée , n'a pas l'assurance d'en bénéficier pour son propre classement dans les pages de recherches.
Cette règle vise à lutter contre le spam, encore une fois. Pour les personnes sceptiques, j'ai fait une capture d'écran de sa réponse :
L'essence du ciblage réside dans la compréhension de votre public cible - qui il est, ce qu'il veut et comment il recherche ces informations. Une fois que ces données sont disponibles, je peux définir la stratégie et la mettre en œuvre, en collant 100% avec vos besoins.
Si votre projet est toujours d'actualité, n'hésitez pas à m’appeler afin que nous puissions échanger de votre projet plus en détail.