Les URLs dans l’audit SEO

Beaucoup de débutants en SEO attachent encore trop d’importance aux URLs (je vous rappelle au passage que cette Uniform Resource Locator est invariablement féminin…). Ce critère est loin du concept d’UX qui est majeur à ce jour. Dans les années 2010, elles représentaient un élément cardinal dans les optimisations. Vous pouviez même gagner des positions en intégrant des mots clés dedans. Pour aussi loin que ma mémoire le permet, ce temps est terminé depuis au moins 2016.

Des aspects techniques sont importants en termes d’optimisations – je pense notamment à la vitesse d’affichage d’un site Internet – mais l’URL ne mérite pas qu’un prestataire s’y attarde plus qu’il ne faut. Votre développeur doit la soigner quant à sa construction, pour qu’elle soit lisible, mais c’est tout.

Attention, je ne dis pas que les détails d’une URL sont à négliger. Depuis quelques années, vous ne gagnez pas vraiment de positions parce que vous la travaillez mieux, vous évitez juste d’en perdre. Autant certains autres aspects SEO sont des plus-values, ici, l’URL n’en crée pas en ce sens. Pour illustrer, la présence de mots clés dedans n’apporte plus de gain.

L’une des autres croyances populaires concerne sa longueur. Voici ce qui est officiel, exprimé et reconnu par Google. Enfin, je ferai un petit mot sur le choix du responsive design.
 

Ce n’est pas la taille qui compte (et ça arrange beaucoup de monde)

Retour en 2016

Il est utile de rechercher à raccourcir une URL en ne faisant pas apparaître d’extension. Ainsi, il est mieux d’avoir …/blabla que …/blabla.html. Même pour la page d’accueil, la suppression du index.html est préférable pour une question de ressources côté américain (analyse et stockage). Ceci est officiel depuis 2016, ce n’est donc pas nouveau. C’est utile de le rappeler.

Que le développeur rende l’URL compréhensible

Il est souvent important de choisir un nom de domaine court pour des raisons de marketing et d’autres facilités. Mais il est inutile d’exiger de votre spécialiste SEO que les URLs soient courtes. La meilleure longueur est celle qui permette de la lire convenablement, notamment pour un BOT. Je n’en suis pas un, et pourtant je les lis également. Il est donc important de faire en sorte qu’elles soient compréhensibles et rien de plus.

Pour illustrer, au lieu de http://www.mon-domaine.com/upload.php?s=&_5d6fd1r0q, une URL bien conçue affiche http://www.mon-domaine.com/categorie/titre. Souvenez-vous que tout ce qui rend une page techniquement identifiable et classifiable peut être considéré comme une optimisation. Donc favorable au référencement naturel.

L’avis de Google

John Mueller de Google a déclaré en 2021 qu'avoir un nom de domaine plus court, ou une URL plus courte, ne vous serait pas bénéfique en termes de référencement naturel. Votre ranking ne serait pas mieux après une modification. Il l’avait déjà dit en 2020,comme le montre cette capture d’écran :



Voici celle de 2021 :


 

Pour donner du sens à la réflexion initiale, je rajoute la suite de sa déclaration : « je peux comprendre pourquoi les gens aimeraient les noms de domaine courts et sympas, mais il n'y a pour sûr aucun bonus de référencement qui leur est attaché pour cette raison ».

Si vous souhaitez profiter de l’œil d’un expert (oubliez les logiciels que vous trouvez sur Internet, ils n’apporte pas grand-chose de sérieux), et avoir l’assurance que votre développeur va mettre en place les bonnes techniques de SEO, à la fois sur le plan structurel comme technique et sémantique (ce qui représente déjà 3 niveaux d’analyses), un audit est une solution adaptée.

 

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Le faux combat des 2 000 caractères

Savoir développer une URL proprement

Je ne compte jamais le nombre de caractères d’une URL, et il n’y a pas de problème. Il en est de même pour mes clients ayant commandé un audit SEO, qui se focalisent sur tout ce qui est vraiment cardinal à ce jour, et qui le sera encore demain. Sur ce dernier point, je consacre ¼ de mon temps professionnel aux veilles et aux tests, pour pouvoir anticiper et comprendre le sens du vent. Le fait de ne pas compter le nombre de caractères n'est pas un risque, quand les URLs sont écrites proprement !  Une écriture de ce type est inacceptable : http://www.mon-domaine.com/wp-admin/upload.php?s=&_wpnonce=45d69fd321lor06dq&_wp_http_referer=%2Fwp-admin%89r7te...

La croyance de ne pas dépasser 2 000 caractères vient de ce que Google a déclaré un jour lointain, que la longueur de l'URL n'était pas un facteur de classement, mais qu’il valait mieux la maintenir sous cette jauge. Le conseil visait mon exemple ci-dessus, mais n'avait pas d'autres légitimités qu’améliorer la compréhension de la page et d’optimiser les ressources des serveurs américains. Ce qui est légitime. Mais n’y voyez pas de conseil pour votre SEO.

Le choix de la méthode POST

Le même John Mueller a écrit ceci : « pour autant que je sache, il n'y a pas de limite de longueur théorique, mais nous recommandons de garder les URL inférieures à 2 000 caractères pour des questions de gestion interne ». Ce que j’appelle un besoin de ressources, ce qui représente un coût pour Google aussi. Surtout qu’en 2021 l’Intelligence Artificielle commence son apprentissage pour le réseau neuronal de l’algorithme SMITH. Je pense qu’il sera opérationnel en 2022, mais c’est un avis personnel.

Tout développeur digne de ce nom sait que la méthode POST est la meilleure façon de faire transiter des données, même si les développements sont plus longs que la méthode GET. C’est notamment une question de sécurité : vous trouvez des données à caractère personnel dans les URLs, avec l’emploi du GET. Ce qui est à bannir.

Il se trouve également que la longueur de l’URL dépasse les 2 000 caractères, avec la méthode GET.

La limite d'un navigateur

Internet Explorer ne va pas au-delà de ce chiffre, et en 2016 (une date qui revient souvent dans le SEO) ce navigateur comptait. Je sais que les développeurs détestent IE, et qu’il est de moins en moins considéré, au point d’être négligé dans les actuels développements. Ce qui est justifié. Donc le souhait que les prestataires tiennent compte des limites des outils les moins performants …

L’optimisation d’une URL selon l’héritage du mobile first

Aujourd’hui, la création d’un site Internet même navigable sur PC, doit respecter la règle suivante de Google : mobile ONLY. Avant nous parlions du mobile FIRST. Ce n’est pas nouveau, l’annonce date encore de 2016. Les entrepreneurs propriétaires de sites ont bénéficié de 5 ans pour se préparer, ainsi que leur webmaster.

L’URL doit tenir compte du mobile only par conséquent. Pour illustrer, les URLS dédiées uniquement au Smartphone sont à proscrire, il faut utiliser le Responsive Design (et proprement…). Vous ne pouvez pas avoir une même page avec 2 URLs différentes pour exprimer que l’une est pour Smartphone, et l’autre pour PC.

 

Si vous avez un doute sur vos optimisations, n’hésitez pas à demander l’avis à un spécialiste. Un audit SEO basé sur l’expertise est préférable aux convictions qui se révèleraient fausses.

 

Pour compléter votre information, cherchez d'autres conseils pour optimiser au referencement votre site Web :
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