Un expert en référencement et growth hacker a partagé à 2 reprises des études affirmant que moins de la moitié des recherches sur Google aboutissent à un clic. En mars 2021, cette même personne a mis à jour son analyse, affirmant que de janvier à décembre 2020, 64,82% des recherches sur Google (PC et Smartphones combinés) se sont terminées dans les résultats de recherche sans cliquer sur un lien redirigeant vers un site Internet. Soit une augmentation par rapport à 2019, où une précédente analyse d’une agence internationale montrait que 50,33% des recherches sur Google depuis un PC ou un Smartphone n’aboutissaient sur zéro clic, peu importe la quête de l'internaute.
J’ai étudié les forces et faiblesses stratégiques des professionnels dans Une nouvelle étude sur le flux de visiteurs, afin d’établir une base nouvelle et pertinente. Mon objectif étant de vous conseiller pour réussir à qualifier votre trafic venant des SERPs. Voici aujourd’hui la suite et la fin de cette première analyse.
Les chiffres évoluent d’une année à l’autre, mais pour Jumpshoot, il est acceptable de considérer qu’en moyenne les annonces Google Ads présentées dans les SERPs génèrent environ 5% de clics. Et que les résultats naturels sont responsables d’environ 45 % des redirections vers un site Internet. J’ai expliqué dans le rédactionnel cité plus haut, à quoi correspondent ces 50% d’absence de clics. Certains experts baissent même à 33% le taux de clic sur les liens naturels, et à 1,6% pour le succès du SEA (ici, la publicité Google Ads).
Notez qu’il suffirait que Google mette mieux en valeur les liens publicitaires, pour qu’ils soient davantage cliqués. Rien ne l’interdit, c’est après tout un moteur de recherches privé servant aussi à générer des bénéfices pour cette entreprise.
Une passerelle est à faire avec le taux de conversion une fois que l’internaute est sur votre site Internet. L’une des raisons expliquant le zéro clic est la même qui traduit l’absence de conversion sur votre site : le manque de réponse à la recherche de l’internaute. C’est la raison pour laquelle vos rédactionnels doivent être particulièrement soignés, en étant totalement utiles.
Le zéro clic montre également qu’un pourcentage de requêtes sur Google amène l’internaute à modifier ses termes de recherche, sans cliquer sur aucun résultat. Cette partie représente 18% des recherches. A la différence d’un visiteur qui est sur votre site, et qui ne change pas sa requête puisqu’il ne s’agit pas d’une page de résultats avec un moteur de recherche. Autrement dit, je vous invite vraiment à contourner les situations de zéro clic en ciblant mieux votre audience, et en intégrant les bons mots clés. Ne cherchez plus les mots clés concurrentiels les 2 premières années, car cette stratégie alimente cette absence de redirection (ou de conversion).
Il importe que votre prestataire travaille bien la balise META DESCRIPTION, en la faisant correspondre avec le mot clé de la question. Je vous imagine dire « qu’est-ce qu’il raconte là … ? ». Je développe la solution : pour réussir, une page web doit contenir une information principale, laquelle répond à une question d’un internaute qu’il faut trouver. Chaque page Web de votre site doit apporter une réponse ou une solution face à un besoin. Chaque réponse étant dans un rédactionnel, le choix des mots clés doit être en adéquation avec la quête de votre utilisateur. La balise DESCRIPTION est affichée dans les pages de résultats de Google. En quelques 150 caractères, elle doit :
Une bonne balise évite souvent le zéro clic.
La balise DESCRIPTION doit clarifier ce que l’internaute va trouver dans la page Web s’il clique sur le lien que lui propose Google. Elle doit lui suggérer que la réponse est dans votre page Web.
Ce sont évidement des grandes lignes, un growth hacker est attentif à d’autres détails, et connait les subtilités pour optimiser ce que je viens de vous présenter. Pour aller plus loin dans votre projet, n’hésitez pas à me contacter.
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