Qu’il s’agisse de structure pyramidale ou de silos sémantiques, la nature de la chose est identique. Le bénéfice de cette structure de site Internet est reconnue au plus haut niveau.
L’ensemble des experts SEO s’accordent avec les prestataires débutants mais sérieux, pour souligner l’importance des liens internes d’un site Internet. Dans le jargon des professionnels, c’est le maillage interne : une page A possède un lien qui redirige au clic vers une page B, qui contient elle-même un lien vers une page C (mais pas A vars C). En publiant de façon hebdomadaire, tous les mois sur plusieurs années, vous avez plusieurs milliers de pages Web contenant des articles. Chaque texte possède au moins un lien interne, ce qui représente donc plusieurs milliers de liens également. Google considère cela comme un gros site.
Dans cette circonstance, il peut être complexe de comprendre l’intégralité du site, vos menus, voire le contenu de plusieurs centaines de pages spécifiques. D'où l'importance d'une hiérarchisation du site Internet par niveaux.
La solution est dans la mise en place d’une structure pyramidale, avec différents niveaux. Le maillage interne entre les pages détermine quels sont les silos, et accentue la définition de chaque niveau de pages : niveau I, niveau II, niveau III, etc.
John Mueller de Google vient de rappeler qu’une pseudo structure linéaire, faussement plane, ne permet pas d’accéder aux pages profondes (parce qu’il est impossible de savoir qui elles sont et leur niveau de profondeur respectif). Forcément cela impacte votre référencement naturel.
Un expert en silos sémantiques distille ce maillage interne en respectant les niveaux. Il ne fait pas tout partir de la page d’accueil qui est le niveau 0. A titre d’illustration, la page d’accueil peut avoir 10 liens vers des niveaux I (au nombre ici forcément de 10, et c'est déjà beaucoup). Une page Web appartenant à ce niveau peut avoir 2 liens vers le niveau II de son silo, alors qu’une autre page (niveau I) peut en renvoyer vers 7 pages différentes de niveaux II (en respectant son propre silo), et ainsi de suite.
L’architecture fait un arbre, ou une pyramide. Nous parlons de la même chose. L'image suivante montre la hiérarchisation d'un vrai site qui est en ligne, avec cette représentation en forme d'arbre (la couleur des points représente les différents niveaux) :
Une structure pyramidale s’accommode de tout type de site, à l’exception de sites One Page et des sites de moins de 10 pages, puisque aucun des 2 n'a d'article pour des lecteurs. Dès lors que vous sortez d’une création de site purement vitrine, où la communication s’arrête à présenter vos services ou produits, une navigation en silos sémantiques est requise.
Plus la structure de navigation est profonde, plus cette architecture pyramidale prend du sens. Mon expérience m’amène à dire que la notion de profondeur commence au 4ème niveau. Jusqu’au niveau III, Google arrive plutôt bien à explorer vos contenus. A condition que le maillage interne soit d’un niveau expert.
John Mueller a complété ainsi : « l’approche en structure pyramidale nous aide beaucoup à comprendre le contexte des pages individuelles d’un site Internet ». Or plus les algorithmes comprennent l’information, plus votre référencement naturel est favorable. Il continue : « si nous savons que cette catégorie est associée à ces autres sous-catégories, alors c'est un lien clair que nous avons entre ces parties. Et cela nous aide à mieux comprendre comment ces choses sont liées, comment elles fonctionnent ensemble. Alors que si c'est plat, nous ne savons pas vraiment lesquels sont connectés les uns aux autres. De mon point de vue, je pense que pour beaucoup de sites il est logique d'avoir davantage une structure pyramidale ».
Comme je le disais plus haut, une structure sémantique à 3 niveaux est suffisamment profonde pour commencer. Au-delà d’un an ou deux de publications de rédactionnels SEO, il est fréquent qu’un niveau IV apparaisse. Avec plusieurs milliers de contenus textuels, il s’impose au prestataire de choisir cette hiérarchisation.
Un silo sémantique à 4 niveaux est une profondeur raisonnable. Travailleur indépendant depuis 2010, je n'ai jamais eu à implanter plus de niveaux chez mes clients. C'est donc bien réalisable. L’utilisateur de votre site Internet n’a pas besoin de cliquer un million de fois pour accéder à la finalité du parcours qui se traduit par la conversion.
Un internaute visite rarement plus de 3 pages. Et selon la requête qu’il a tapée dans le moteur de recherche, une page de niveau III peut très bien lui être suggérée, au même titre qu’une page de niveau II ou I. Ou la page d’accueil ! Ce qui signifie que même en présence d’une structure sémantique à 4 niveaux, votre spécialiste SEO doit prévoir un accès à la page qui VOUS intéresse en 2 clics maximum, dans toutes les situations. Les client qui acceptent toutes mes recommandations après un audit, ont entre 0 et 1 clic sur chaque page! Tout dépend des circonstances évidemment.
Il est clair que cette conception nec plus ultra prend un peu plus de temps. Même au rédacteur SEO pour effectuer le meilleur maillage interne, au sens où je viens de vous l’expliquer jusque là. Votre prestataire ne pourra donc pas être le moins cher, mais il produira du haut de gamme.
Une petite remarque : ce n'est pas parce qu'il n'est pas le moins cher, que son tarif n'est pas accessible ! Il vous faut un peu plus de budget, mais la pérennité et la justesse de votre référencement naturel sont les garants de votre futur chiffre d’affaires, ne l’oubliez pas. Il s’agit donc d’un investissement. Si vous travaillez avec un prestataire sérieux et expérimenté, sur au moins 1 an (pour commencer), c’est un investissement quasi sans risque. La durée vous semble longue? Il convient alors approfondir ce qu'est le référencement naturel. Vous pensez qu'en 4 mois c'est réalisable ? Si vous avez de l'argent à perdre, allez dans cette voie. A moins d'un an, votre objectif d'entreprise n'a aucune chance d'être atteint.
Quand j’anime des formations SEO pour des agences Web et des agences de communication, le public est varié : des rédactrices, des développeurs PHP et même des graphistes. Chacun aborde la question de la hiérarchie pyramidale avec ses outils ou ses problématiques couramment rencontrées. En l’occurrence, un développeur Web pourrait vouloir débattre du fait qu’une architecture plate pourrait s’agrémenter d’un plan du site en XML. L’idée est que Google va lire ce fichier, et donc pourrait du donner du relief à la structure de navigation parce qu’il analyse le fichier.
La question a été posée à John Mueller justement. Il a répondu que « Google ne regarde pas vraiment le champ de priorité du plan de site XML » (dixit). Il a précisé : « au lieu de cela, vous devez vraiment communiquer quelles pages sont les plus importantes pour vous, via votre lien interne. Plus vous créez un lien entre vos pages les plus importantes et d'autres pages, plus Google comprendra que les pages auxquelles vous créez un lien sur votre site Web sont importantes ».
Un webmaster a même avancé que Google n’indexait que 10% des pages importantes de son site, depuis le fichier XML. Monsieur Google n’a pas trouvé cela absurde. Preuve que les silos sémantiques ont une architecture plus naturelle pour comprendre des pages et un site Internet.