Une agence SEO internationale vient de mener une enquête, pour expliquer les raisons amenant des clients à considérer que la prestation de leur consultant est un échec, alors que ce dernier a fait du bon travail (ou de la considérer comme excellente, alors qu’il n’y aura jamais de bons résultats). L’étude est très intéressante, déjà parce qu’elle est la toute première à traiter le sujet. Ensuite, parce qu’elle est la seule à expliquer pourquoi une prestation tout à fait sérieuse donnant des résultats totalement favorables, peut être dénigrée par un client de bonne foi.
Outre des explications concrètes, cet article vous conseille également sur les bons réflexes à avoir, comment distinguer les bons indicateurs, etc. Le but est de prendre les bonnes décisions sur des faits objectifs, plutôt que sur une appréciation subjective. Vous apprendrez aussi à estimer les compétences d’un prestataire, et vous pourrez même vous amuser à vous situer en termes de maturité SEO !
Le rapport fait apparaître le concept de maturité en SEO, ce qui permet notamment de segmenter les données. Il met en avant 3 niveaux d’expertise des clients :
91% d’entre vous soulignent que les compétences de votre spécialiste en référencement naturel ont eu des effets positifs sur la visibilité du site Internet : 40 % reconnaissent un impact majeur sur leur réussite professionnelle, 51% estiment que les résultats sont présents sans être exceptionnels.
9% disent que la prestation était un échec : 7% affirment n’avoir rien vu de positif, 2% parlent d’un préjudice affectant le positionnement du site et/ou à l’activité en ligne. Dans ces 9%, une partie importante recherchait davantage à acquérir des leads (appels, demandes de devis ou de renseignement, d’autres interactions), et pensait simplement faire booster la visibilité du site par un rédacteur web pour y parvenir, sans imaginer que le marketing était important. Quand la sélection du prestataire se base sur le prix, 3 fois plus déplorent un impact préjudiciable des actions menées.
Les rapports mensuels de l’intervenant sont très importants dans votre réussite. Car vous pouvez réagir en posant des questions, en ouvrant un débat pour avoir des explications et ainsi prendre des décisions. Tous les clients n’ayant pas eu de livraison tous les 30 jours de leur campagne de référencement, se plaignent de s’être sentis isolés. Ils n’ont pas pu se concentrer sur des métriques fiables.
L’étude souligne que d’autres clients n’ont pas la patience d’attendre le rapport mensuel, et suivent tous les jours les positions des mots clés du site. Ce qu’il ne faut jamais faire en raison d’un mouvement de yoyo tout à fait normal que vous allez constater. Une mesure hebdomadaire est suffisante. Une récurrence trop proche empêche une vue juste et pleine de l'impact du consultant sur la performance.
Personnellement, je garantis une vue complète de la prestation de référencement, pour que chaque client puisse voir la valeur des interventions. Je cherche à renforcer votre capacité à exploiter le rapport, pour que vous compreniez l'impact des actions mises en place. Le but est aussi que vous puissiez utiliser ces informations pour stimuler la croissance de votre activité.
Ces statistiques montrent que les entreprises ayant une force commerciale pour exploiter les leads de toute qualité, ne souhaitent pas gagner en visibilité. Ils veulent du contact commercial, c’est tout. Ce qui leur couterait pourtant beaucoup moins cher de générer elles-mêmes des leads qualifiés depuis leur propre site Internet. Sans parler du potentiel qu'offrent les données de recherche, c’est une ressource pour les équipes commerciales. Ces structures qui sont encore très enracinées dans d’anciennes habitudes, et sans doute la rédaction web articulée acquisition est encore trop disruptive ?
Cela montre également qu'une grande partie du travail consiste à enseigner et à promouvoir cette pratique.
Les porteurs de projet avec un niveau de maturité SEO faible sont plus susceptibles de déclarer aucun impact. Pourquoi ? Parce qu’ils recherchent un freelance à moins de 150 € / mois, avec une attente de retour sur investissement dans les 3 mois. Ces critères sont irréalistes.
Les entrepreneurs avec un niveau de maturité le plus élevé privilégient l'embauche de talents, ou sous-traitent avec le consultant SEO au minimum sur 12 mois. La durée constatée est généralement d’au moins 60 mois (5 ans). Ils mesurent et rapportent 3 fois plus de métriques, en comparaison des décideurs ayant une faible maturité en référencement, lesquels regardent uniquement les positions des mots clés.
100 % des personnes ayant de vraies compétences en SEO reportent que l’expert a un impact positif sur la performance et les objectifs. A condition qu’il puisse exprimer ses plus-values. Les entreprises qui obtiennent les meilleurs résultats ne recherchent pas le moindre coût, mais des compétences. Le but est de trouver un professionnel capable d’intégré toutes les stratégies digitales et marketing gagnantes dans sa rédaction web. Avoir juste une bonne plume n’est effectivement pas suffisant pour réussir.
Les entrepreneurs qui obtiennent de vrais retours sur investissement préfèrent éviter la multiplication d’agences ou de freelances. Aller plusieurs fois à la recherche de nouveaux canaux d’acquisition dans l’année, ou dans les 2 ans, est un comportement qui ne mène pas à la réussite. Les porteurs de projet au faible degré de maturité SEO pensent au contraire accélérer leur développement commercial, alors qu’ils amputent le succès que le prestataire serait en mesure de leur apporter à terme.
Enfin, les entreprises avec les meilleurs résultats recherchent un profil avec une forte culture de la performance. Les autres pensent que plusieurs intervenants pourraient renforcer la performance globale. Seul un unique contributeur clé peut suivre la bonne stratégie : dès qu’il y a plusieurs intervenants (mêmes successifs), tous préfèrent cumuler des tactiques, leurs trucs et leurs astuces (dont certaines n’ont plus aucune efficacité aujourd’hui !), ce qui ne mène à rien de bon.
Une faible maturité en référencement génère une tendance à rechercher plusieurs agences, ou des freelances sans compétences significatives (seuls le prix et le discours commercial comptent). L’approche est fragmentée en petite tactiques différentes, et sont souvent isolé des autres stratégies marketing.
Le risque est aussi d’utiliser des outils gratuits et/ou basiques, pour suivre les performances. Ou parfois pour tenter de reproduire son travail qui demande plus de 15 ans d’acquis… Les résultats atteints sont évidemment différents.
La même remarque s’applique aux freelances avec une faible maturité SEO, qui ne comprennent pas la différence entre un silo sémantique et un cocon sémantique, ou qui ne voient pas la puissance d’intégrer le maillage interne à la stratégie globale. L’erreur est de croire qu’il suffit de faire des liens à droite et à gauche, voire d’en créer vers des pages Wikipédia. Ce qui n’a pas d’impact favorable.
Un freelance avec une maturité SEO modérée se remarque au discours. Qu’il soit bon commercial ou plus honnête, il parlera de résultats plus en termes de trafic organique, sans jamais parler d'atteindre des objectifs commerciaux, ni de s’intéresser à vos buts d’entreprise.
L’ultime pièce à conviction reprenant tout cela est dans le diagramme de l’enquête :
Les priorités varient selon le rôle du porteur du projet.
La difficulté de ces profils est de penser stratégie. Leur principal objectif est axé sur des aspects tactiques, ce qui les amène à chercher sans cesse des spécialistes en ceci et en cela. Ils sont obnubilés par le flux de visiteurs, alors qu’une partie de la solution est inverse : qualifier les visiteurs. Enfin, ils ont plus tendance à choisir le moindre coût, sans réellement comprendre pourquoi un freelance est moins cher…
Les sondeurs leur ont demandé ce qu’ils aimeraient améliorer dans la gestion du projet, et curieusement, la qualité de la relation avec le consultant SEO se classe comme une priorité cardinale. Les managers sont néanmoins plus conscients de ce décalage, et entretiennent de meilleures collaborations avec l’intervenant.
Leur expérience respective avec l’Intelligence Artificielle est plutôt négative, si bien que toutes les propositions y faisant référence sont repoussées. Cela vient du fait que les prestataires à moindre coût veulent faire vite, et se contentent de demander à l’IA de tout prendre en charge. D’ailleurs certains propriétaires de sites Internet demandent aussi à l’IA d’écrire le contenu de leurs pages web et leurs balises METAs ; ils pensent avoir remplacé le rédacteur web. Même si le résultat est agréable à lire et que les informations sont fiables, l’éditorial n’apporte rien de plus que ce que vous trouvez ailleurs, et beaucoup de critères SEO essentiels sont absents (car il faut les donner à l’IA, puis encore affiner le résultat, ce qui suppose une certaine maîtrise de la rédaction UX).
Beaucoup d’entrepreneurs du web ont une société à côté de ce site Internet. D’autres dirigent déjà des équipes. Ces profils recherchent davantage un expert SEO maîtrisant les dernières tendances, afin de tirer parti de ces innovations pour stimuler la croissance de l’activité.
Ces profils se focalisent plus naturellement sur les innovations, pour soutenir le développement stratégique. Au début de 2024, Google a intégré l’IA pour classer les sites Internet, en lui demandant de comprendre et d’interpréter les contenus des pages web et leurs balises META, puis de prendre une décision. Il n'est donc pas surprenant que l'adaptation aux avancées de l'IA ait été classée comme le défi le plus important pour augmenter les positions dans les pages de résultats. 63 % des répondants rapportent un impact positif sur leurs positionnements, sur la visibilité et la qualité du flux de visiteurs.
Leur plus grand défi est de s’adapter aux solutions du consultant, même s’ils ont conscience qu’il représente une opportunité de réussite. Concernant les intervenants qui ne s’adaptent pas à l’IA, même si elle ne les remplacera pas, ils sont laissés pour compte.
24% des sondés notent un impact majeur des solutions du consultant, quand elles intègrent des éléments d’IA. 39 % jugent l’impact simplement positif. 17 % n’ont pas vu de changement, alors que 9% ont vécu des effets plutôt négatifs. Seulement 1% affirme avoi connu des résultats à l’opposé des ambitions.
Les 10% restants ne se prononcent pas.
Ces chiffres sont riches d’enseignements : ces statistiques sont encourageantes, et montrent qu’il faut cesser de penser que quelque chose de mauvais se produit quand apparaissent des changements. Idem lorsque la notion de temps s’invite dans la progression du ranking. Il est préférable de penser que quelque chose de différent se produit, pour un mieux.
En effet, tous les changements ne sont pas mauvais, et ces signaux reflètent en général un bon déploiement. Quand un site Internet possède zéro mot clé positionné, il peut être normal de ne rien voir changer durant plusieurs mois, puis d’un coup il va neiger des classements et des progressions régulières. Il est aussi tout à fait normal que les progressions montent et baissent tant que le mot clé considéré n’est pas en première page. Il sera beaucoup plus stable dans le Top5. A partir du moment où vous serez en 1ère page, votre activité va commencer à émerger concrètement, avec des opportunités lucratives dans le Top5. A ce titre, je rappelle que le rôle du rédacteur web n’est pas d’écrire des articles, mais de créer des opportunités.
A titre personnel, il m’a fallu entre 6 et 9 mois pour comprendre un ensemble de subtilités que l’IA de Google appréciait et rejetait. Ce sont de nouveaux critères SEO dont personne ne parlait, et qu’il fallait découvrir par empirisme. Il a fallu faire des tests, apporter des corrections, mesurer de nouveau, affiner plusieurs fois, pour arriver à comprendre ce qui représente aujourd’hui une plus-value pour votre projet. Le défi était d’arriver à marier ces nouveaux critères pour booster la visibilité de sites Internet de clients.
Ce qui a été simple quand leur maturité SEO était haute – les résultats sont à la hauteur –, plus difficile quand elle était faible, par leur manque de confiance dans la solution. La peur de la nouveauté associée à des expériences négatives auprès de précédents freelances à moindre coûts, arrivaient à faire que la peur occultait les évolutions concrètes et positives. Il semble donc que le potentiel de l’échec / la réussite soit aussi lié au comportement du client. Mon conseil est de faire confiance à votre expert, sur le long terme. Au pire des cas, faites un point à 6 mois, mais pas de décisions hâtives avant (sauf si tout explose bien sûr !).
Les professionnels du SEO ont probablement effectué davantage de recherches sur le sujet que leur client. A priori, ils ont une meilleure compréhension de ce que cela signifie pour votre projet. Faites-leur confiance et arrêtez de douter.
Le doute est plus justifié quand il s’agit d’un rédacteur web sans maîtrise du SEO, et qu’il ne connaît pas les critères de l’IA. Attention toutefois quand les textes sont entièrement laissés à la machine, où quand sa perception des optimisations date d’une époque antérieure à 2024. Ses reportings doivent être mensuels (stratégie, tactique, classements, silos sémantiques, conseils).
Dans l’étude, 40% des sondés ayant travaillé avec un consultant expérimenté, rapportent que l'IA de Google a eu un impact positif. Le seul groupe en souffrance, et pour tous ses acteurs, concerne les personnes ayant choisi des freelances à moindre coûts, ou avec des connaissances non actualisées, ou ayant voulu tout prendre en mains au lieu de se laisser guider par le professionnel qui était pourtant sérieux.
Prêt à transformer votre visibilité en ligne ?
Le groupe en réelle difficulté concerne la rédaction web. Elle est pourtant vitale pour votre visibilité et vos conversions. L’audit montre qu’une majorité de clients signale un impact positif important, en comparaison de seulement 2 % qui ont vécu des résultats négatifs. Dans ces 2%, vous retrouvez ceux dont la stratégie passait uniquement par des articles de blogs, et 100% de rédaction par l’IA. La relecture par un humain est favorable quand il maîtrise les critères modernes de SEO. Dans le cas contraire, l’impact n’est que sur la fluidité de la lecture, ce qui n’a aucune incidence positive sur le classement d’un site Internet.
Voici l’impact d’un rédacteur, en fonction de l’actualisation qu’il possède des critères modernes pour positionner un site, et en fonction de la maturité en la matière du client :
Ces mesures montrent que malgré des faits bénéfiques mesurés, l’appréciation des résultats dépends pour beaucoup de votre maîtrise du SEO. Plus le spécialiste est compétent et moins le client l’est, moins le client arrive à comprendre l’aspect positif du travail fournit. Moins les 2 protagonistes maîtrisent le sujet, plus ils sont contents même en l’absence de résultats !
Ces chiffres laissent à penser que le client est satisfait quand il comprend et accepte tous les détails de la prestation. Ceux qui priorisent le critère de l’argent (prix de la campagne annuelle, retour sur investissement immédiat, etc.) ne parviennent jamais à expérimenter l’impact positif de la prestation sur leur activité, puisqu’ils l’arrêteront prématurément.
Ce comportement met également en exergue que tous le freelances, peu importe le degré d’expertise, ne livrent pas toujours de rapports mensuels complets. Ce qui empêchent les clients de constater, de discuter et d’évoluer.
En tenant compte que Google utilise sa propre IA pour l’aider à comprendre les pages d’un site et les référencer, un axe d’amélioration apparaît : il faut absolument soigner l'Expérience Utilisateur (UX). C’est une priorité majeure.
La seconde priorité consiste à apprendre de vos concurrents mais sans faire comme eux. C’est une grande subtilité. Apprendre d’un concurrent consiste à trouver ce sur quoi reposent les efforts qu’il déploie, en termes de stratégie. Il ne s’agit pas d’avoir un blog s’il en a un, d’avoir la même ligne éditoriale parce qu’il est devant vous, etc. Ceci correspond à de l’habillage, voire à de la tactique. Ce qu’il faut rechercher, c’est l’effort particulier que tout cela articule. Or, vous avez tendance à rechercher comment il l’articule.
Ce type d’audit est accessible à un consultant avec une maturité Haute, ce que j’appelle dans mes articles un Senior.
Son expertise va lui permettre d’adapter et de faire évoluer son travail pour vous, pour que vous réussissiez malgré un paysage web en constante mutation. J’interviens parfois auprès de Grands Comptes qui salarient pourtant un spécialiste. Il a donné le meilleur, et pour s’adapter, ils ont besoin d’externaliser les compétences. Dans ce contexte, je suis toujours amener à échanger avec mon homologue qui arrivera toujours à opposer l’argument suivant : « je suis allé voir tel concurrent qui est mieux que nous, et il fait comme ça ». Ce qu’il regarde n’est pas l’effort stratégique. Il va penser copier la solution en faisant la même chose, mais ça ne marche jamais pareil.
La plupart des porteurs de projets ont le même comportement. Pour savoir ce qu’il faut chercher, il faut avoir de la bouteille et prendre le temps de le faire correctement. Mais pendant ce temps, les clients s’affolent de ne voir que X rédactionnels dans le mois. Privilégiez d’abord la qualité, et laissez le temps d’affiner. La confiance joue un rôle important. Vous avez peut-être été échaudés par une ou plusieurs mauvaises expériences, mais quel était le vrai degré de maturité SEO de la personne ? Et la vôtre quand vous la sélectionniez ? Maintenant que vous savez un peu mieux, comparez les vrais critères !
L’étude met en avant que beaucoup de clients se plaignent des agences de référencement qui usinent les projets durant la journée. Elles ne leurs accordent un intérêt spécifique que si elles sont relancées régulièrement, si vous interagissez plusieurs fois par semaine avec les responsables de votre compte. De même, il est courant d’avoir peu de résultats, malgré une facturation importante. Pourquoi cette situation ?
Parce que ces intervenants travaillent sur des mots clés génériques, et non transactionnels. Ceux qui portent des intentions informationnelles sont parfaits s’il existe une correspondance avec vos objectifs commerciaux. Mais en général, les conversions se réalisent avec du transactionnel pas avec du générique. Ce ne sont pas nécessairement les plus concurrentiels, et ils sont souvent (pas toujours) de longue traîne. Ces mots clés s'alignent avec les besoins des utilisateurs, et c’est ce qu’il faut rechercher à travailler.
A moins d’avoir une force commerciale capable de vendre vos services ou produits en ligne, ne vous focalisez pas sur les mots clés génériques, ou systématiquement concurrentiels. Certaines entreprises ont de la difficulté à faire le pas, car les responsables vont avoir du mal à convaincre les décideurs à réorganiser les services. La baisse du trafic est un signal positif quand le consultant passe du tout-venant au visiteur qualifié. Mais vous devez changer de KPI (indicateur de réussite à suivre). Si vous restez focalisé(e) sur les mots clés génériques ou concurrentiels sans autre stratégie, ne faites pas de l’IA une priorité dans vos efforts de référencement.
Les profils avec une maturité SEO moyenne à faible ont tendance au comportement souvent trop réactif, ce qui mène à de mauvais choix. Pour illustrer, si vous faites une analyse concurrentielle, ne chercher pas à copier ce qui vous semble accessible, mais essayez de comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Quand le professionnel met en place une stratégie, ne demandez pas à un autre freelance de faire du netlinking en parallèle par exemple. Il y aura certainement des soucis sur les mots clés et sur les pages de destination, ainsi que sur les sites de présence, sans oublier la qualité rédactionnelle. Généralement, ces opérateurs copient du travail existant en langue étrangère, ou moulinent un texte dans l’IA. Qui supportera la charge de l’échec parce que les bons efforts du premier intervenant ont été tués par le cannibalisme du second ?
Tout retard a un coût, en termes de prix, de trafic, de classement, d’activité et de revenus. Mon conseil est certes de maximiser l’investissement, mais sans jamais vous mettre en danger financièrement. Un jour, une cliente voulant à tout prix bien faire et tout de suite, opte pour le forfait le plus cher qu’elle ne pouvait suivre que 2 mois, ce que j’ignorais. Je lui aurais suggéré d’investir à hauteur des réelles capacités financières durant 6 mois ou 1 an, cela aurait généré de meilleurs résultats. La première chose à respecter, ce sont vos limites. Tout le monde voudrait réussir vite, ou avoir un retour sur investissement rapide. Si l’enveloppe budgétaire est disponible sans que cela ne menace votre niveau de vie, prenez le forfait le plus cher, vous avez tout à gagner. Si votre situation correspond au plus petit des forfaits, acceptez-le et n’hypothéquez pas votre vie personnelle pour ça ; allez au rythme que vous pouvez suivre au long cours.
Si vous avez une maturité SEO élevée, continuez à apprendre et à vous adapter aux critères modernes. Dans un second temps seulement, renforcer tout ce qui est lié à l’UX. Ne perdez pas de temps avec la notion d’optimisation.
Si vous pensez avoir une maturité plutôt moyenne, la priorité est la stratégie SEO, puis l’analyse de la concurrence, puis mesurer les changements pour des affinages.
Si vous avez conscience d’avoir de vraies lacunes en SEO, la priorité est de renforcer tout l’aspect Expérience Utilisateur du site, puis l’analyse de la concurrence, et en dernier lieu d’apporter des optimisations sémantiques au site.
L’enquête montre très bien qu’une haute maturité SEO aura toujours 2 longueurs d'avance sur les niveaux de maturité plus faibles. Ce que vous pouvez compenser avec un spécialiste Senior, lequel possède sans nul doute d’autres plus-values que le premier degré !
Pour trouver votre place, quelle que soit votre situation, il existe 2 règles à respecter pour vous distinguer, prendre les meilleures places puis progresser :
Côté freelance, la création de contenus doit être optimisée pour les nouveaux types de résultats, depuis que les moteurs de recherche utilisent l’IA pour classer votre site Internet. Côté client, fournir des accès à la Search Console ou à tout autre outil de mesures permettant de voir les pages les plus consultées, va grandement aider le rédacteur à corriger d’éventuels décalages. Notez qu’une page peu ou pas visitée n’est pas forcément un mauvais signe, car son éditorial alimente de toute façon des mots clés pour l’ensemble du site.
Pour éviter de vivre des résultats négatifs, il est préférable de choisir un consultant aguerri sachant rédiger, plutôt que de rechercher une bonne plume sensibilisée au ranking. L’étude explique fort bien cette situation : parmi tous les rôles, les créateurs de contenu vont moins s’adapter à l'impact de l'IA sur le référencement naturel. Le premier intervenant produira de meilleurs textes, avec de nombreux impacts positifs. Le second aura une qualité littéraire convenable certes, mais avec différentes faiblesses qui influenceront plus négativement votre classement.
Par-dessus tout, comprenez le bien-fondé de ne plus rechercher une production de contenus à moindre coût. Ils seront forcément mis en œuvre par l’IA, après que la personne lui aura donné un mot clé principal pour qu’elle trouve des expressions connexes, et qu’elle brode autour. Le problème est que toutes ces outils écrivent des contenus très similaires, ce que Google qualifie de « médiocre » (c’est une vraie catégorie). Les solutions d’IA ne sont que des copieurs de contenus, et certaines vont même jusqu’à traduire des textes en langue étrangère, ce que vous reconnaissez quand elles laissent des mots non traduis. Si la lecture est fluide et agréable, la qualité des textes reste malgré tout quelconque, sans informations utiles pour engager un lecteur. L’impact sur votre référencement, ne peut pas être positif avec ce degré de maturité.
Le piège pour les porteurs de projets, est de ne voir que les 2 avantages que procure l’IA : le prix et sa capacité à surpasser les humains en termes de quantité. Si vous voulez vraiment challenger des concurrents et monter votre site dans le Top3 de Google, ne visez pas la quantité, mais concentrez-vous plutôt sur la qualité. La rédaction doit absolument intégrer des données propriétaires, des analyses d'experts ou de réelles expériences. Il faut apporter du relief, ce qu’une IA ne peut pas faire. Ayez aussi conscience que vous ne trouvez pas cette qualité à 5 centimes du mot. Toujours d’après le rapport, les clients déployant la bonne stratégie augmentent leur chiffre d’affaires d’environ 9%.
Les clients rencontrent des défis spécifiques liés à la taille et à l'étendue de leurs activités, ainsi qu’à leur maturité SEO. Les Grands Comptes et les TPE vivent souvent une problématique similaire, à savoir une gouvernance décentralisée où chaque prestataire opère de manière isolée. Comme vu plus haut, c’est un problème pour la performance. Quand tous les acteurs travaillent dans leur coin, cela entraîne une cannibalisation, et les différentes pages du même site se disputent les mêmes mots clés, réduisant l'efficacité globale. Pour assurer la qualité et le respect des meilleures pratiques, une seule personne doit chapoter l’ensemble de la stratégie. La coordination des efforts est essentielle.
Le référencement naturel résulte d’une démarche globale. Il convient donc d’axer toute stratégie sur la croissance, et pas uniquement l’augmentation des positions.
Quand un site perd des positions, c’est qu’il existe des infractions, des manques, et de manière générale des problèmes de qualité avec l’information. En d’autres termes, vous n’avez pas choisi le bon intervenant.
Quand le classement chute, il importe de réagir très vite. L’enquête explique qu’en moyenne les problèmes de SEO passent inaperçus pendant au moins 4 semaines. Les PME perdent en moyenne 71 500 € de revenus par an à cause de cela.
Les structures avec une maturité SEO élevée sont conscientes des pertes associées à une lenteur excessive. 61 % des sondées signalent qu'il faut environ 2 semaines pour que les salariés répondent à une demande. Trouver un indépendant est plus rapide. Concernant la qualité et la rapidité des corrections, tout dépend de la maturité SEO de l’intervenant. A la fois pour identifier rapidement les problèmes, comme pour les résoudre efficacement afin de minimiser les pertes. L’idée est que si vous perdez des positions après avoir travaillé avec une personne à moindre coût, et que vous choisissez le devis le moins cher pour corriger la situation, vous allez vous retrouver dans la situation d’un serpent qui se mord la queue.
Le meilleur moyen d’évaluer l'impact des efforts pour référencer le site, est certes l’évolution du ranking, mais aussi la qualité du trafic et le taux d’engagement des visiteurs. Vous devez donner ces informations au professionnel.
Ces métriques permettent aux 2 protagonistes de suivre la performance, et de l'aligner plus étroitement avec les objectifs commerciaux stratégiques.
Quand le site Internet est en première page, voici l’ordre des indicateurs de performance que suivent les structures à haut niveau de maturité SEO :
Sachant que ces mesures peuvent se combiner entre elles de façon plus complexe. D’où l’intérêt de choisir un consultant Senior, pour comprendre la réelle influence de la stratégie sur l’influence de votre audience, sur le retour d’expériences (dont les avis), le taux de conversions, et la génération de revenus depuis le site.
Tout cet ensemble permet d'obtenir une vue plus complète et précise du retour sur investissement (ROI). Il ne s’agit pas de se contenter de l’écart entre l’investissement et le gain.
Selon la maturité SEO du client, l’évolution consiste à regarder progressivement plus de mesures. Le but étant de capturer une image complète de la performance. Voici le nombre de mesure généralement constaté, par degré d’expertise et d’implication (où vous situez-vous ?) :
Une compréhension approfondie de l'ensemble des indicateurs clés de performance (KPI) et de leur valeur permet ensuite une priorisation efficace. Il faut une vraie expertise. Une bonne priorisation permet à son tour de prendre de meilleures décisions.
Analyser la concurrence est vital, car l’audit aide à identifier les lacunes en matière de contenu, les opportunités et les menaces. Le problème pour la majorité des porteurs de projets, est de croire que c’est vite fait, qu’ils en sont capables, que ça ne coûte rien, que ce n’est pas compliqué pour un professionnel, etc. Autrement dit, ils retombent facilement dans le cercle vicieux du moindre coût.
L’étude montre qu’un consultant à forte maturité SEO fera un audit 2 fois plus qualitatif qu’un homologue à moyenne maturité, et 5 fois plus qualitatif qu’un confrère à faible maturité. En d’autres termes, choisir entre le critère de la compétence ou du prix, impacte positivement ou négativement votre compétitivité et votre proactivité face aux évolutions du marché.
Pour savoir quelle est la maturité du freelance, l’enquête invite à regarder comment il va mettre en œuvre son audit. A savoir :
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