Au cours de la semaine dernière, de nombreuses demandes de devis nous ont été adressées, et la plupart ont abouti sur un contact téléphonique au cours duquel chaque porteur de projet exposait ses objectifs, ses contraintes et aussi ses questions. BreizhMasters a choisi 4 de ces interrogations pour les développer ici sous forme de conseils, car beaucoup de monde est concerné…
En février 2014, Google a commencé à envoyer une mise en garde d’action manuelle pour les balisages à structure de type spam. A l’époque nous savions déjà que si vous receviez une telle action manuelle, cela signifiait que vos rich snippets n’allaient plus apparaître dans les résultats de recherche de Google jusqu’à ce que l’action manuelle ne soit révoquée. Il y a eu des interrogations progressives de certains référenceurs quant à leur impact négatif dans ces mêmes résultats sur les positionnements, et déjà à l’époque BreizhMasters soutenait que les descriptions des pages de résultats n’avait rien à voir avec la notion de référencement (voir l’affirmation de Google en ce sens sur notre blog !), et que de ce fait les rich snippets ne pouvaient pas l’influencer non plus.
Google a été interrogé récemment sur le sujet, et la réponse est que les rich snippets n’entrent pas du tout en compte pour votre référencement. Cela ne serait donc pas très logique de rétrograder le classement d’un site si les rich snippets n’étaient pas en ordre, dixit Google ; il n’y a donc plus de doute à avoir quand nous vous apportons cette information au téléphone puisque même le moteur de recherche le dit ;-)
Ceci est d'ailleurs l'une des idées préconçues liée au monde du référencement, et il en existe de multiples autres. Juste pour illustrer, la suivante est également coriace, mais reste un mythe au même titre que la première : il est inutile de chercher à référencer un site sur des mots clés à faible trafic (et je vous explique pourquoi cette croyance est fausse).
Pour en revenir à l’action manuelle, notre certitude est qu’elle n’aboutit plus nécessairement sur une pénalité, mais que son degré d’impact dépend de la gravité du spam, de sa fréquence et d’autres critères. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que si votre classement baisse, il est intéressant de vérifier si vos rich snippets sont toujours présentes sur les mots clés associés à ce positionnement. Dans l’affirmative, l’impact de l’action manuelle est minime, dans la négative la situation est plus grave.
Dernièrement, Matt Cutts de Google a parlé sur Twitter de HSTS, un protocole qui dit aux navigateurs internet d’utiliser HTTPS au lieu d’URL HTTP classique pour accéder à vos pages web. Peu après cela, Gary Illyes - il a codé l’algorithme HTTPS de Google - a indiqué qu’il fallait faire attention : il faut seulement utiliser HSTS si votre HTTPS est correctement configuré. Si vous ne l’avez pas correctement configuré, cela peut causer des problèmes d’indexation. Pour reprendre une partie de son intervention : « soyez cependant sûrs que votre site supporte entièrement HTTPS lorsque vous exécutez HSTS. Des trucs bizarres se passent dans l’indexation si ce n’est pas le cas ». Pour voir les échanges (en anglais), suivez ce lien.
Dans un Hangout de Google+ la semaine dernière également, un utilisateur de Google a approché l’idée qu’il était mieux que les URLs soient dans la même langue que le contenu. En tant que spécialiste seo, il est tout à fait possible de vous affirmer que cela est vrai. Pour les personnes qui ne seraient pas familières avec le développement web, sachez qu’il existe une multitude de sites Internet, surtout ceux créés à partir des CMS, qui sont en français tout en utilisant une structure d’URL en langue anglaise. Il faut absolument programmer les URLs pour qu’elles soient dans la langue du contenu rédactionnel.
Il s’agissait d’un webmaster ayant changé de non de domaine d’un site, et en 6 semaines seulement son référencement à chuté de façon radicale. Il aurait fait appel à un prestataire freelance pour travailler l’optimisation du site, mais rien n’aurait été rétabli. Nous pensons en interne que la situation n’est pas normale pour un simple transfert de domaine avec d’ailleurs le même contenu et la même structure de dossiers. Comment est-ce possible ?
Si les positions peuvent bouger sur quelques jours ou un peu plus, il est clair que les 6 semaines soulignent un problème en relation avec l’indexation des pages web. En effet, si Google n’a pas toutes les anciennes URLs du nom de domaine d’origine dans son index, et de même pour les nouvelles, il peut y avoir ce type de situation. Le conseil de notre expert est de soumettre un fichier sitemap XML des anciennes URLs via la console d’administration de Google Search d’une part, et de vous assurez d’autre part du bon fonctionnement de toutes les réorientations, et de soumettre un autre fichier sitemap XML avec TOUTES les nouvelles URLs.
Il se trouve que si le site d’origine n’était pas entièrement indexé, Google ne serait pas en mesure de récupérer TOUS les changements d’URLs, et que s’il n’a pas indexé toutes les nouvelles URLs, le référencement des pages non indexées va dévisser.